Forum / Roleplay / Histoire de Ferdinand l'acheveur
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04 Août 2017 à 18h55 | #12
Pourquoi pas, m'enfin je ne sais pas dessiner perso.
Petite suite faite à la cool :x
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Il avait raison, depuis que je le fréquente, Jold rase les murs lorsqu'il me voit, et plus aucun soldat ne me fait de quolibet, cette situation me plaît à merveille, même si je supporte assez mal assez mal la présence constante de mon nouveau compagnon, chaque fois que je le regarde je pense aux actes qu'il commet tout le jour, je revoit les visages désespérés des hommes qu'il achève, et je revoit son visage impassible devant toute les horreurs qu'il commet.
Je passe mes journées avec lui, mais nous n’avons aucune relation quelconque, l'on ne dit jamais un mot, je n'ose pas lui faire la conversation, car je n'arrive à avoir aucune sympathie envers lui, il ne m'inspire que du dégoût, et lui ne semble pas gêné par ce silence omniprésent entre nous, souvent, il regarde dans le vide pendant des heures en mâchant un cigare, où alors il s'allonge sur le sol en suivant des yeux les nuages, et moi je reste assis à coté, à attendre que la fin de la journée vienne, au début j'étais gêné par cette situation, mais je m'y suis fait.
Mais ce matin son humeur semble différente, il à l'air d'avoir mal dormi, et au lieu de faire comme si je n'existait pas, il ne s'empêche de me lancer des regards, je crois qu'il veut lancer la conversation, je ne l'aiderait pas.
Après vingt bonne minute de gène, il finit par me tendre la clope qu'il tenait en bouche.
"Cigarette ?"
"Non merci je ne fume pas"
Il grommelle, mord sa clope.
"Tu à tort Kirion, le tabac est la nourriture de l'âme"
Je suis surpris, il à dit mon nom, c'est bien la première fois... Je ne répond rien, et le silence s'impose peu à peu entre nous deux. Mais sa manière de parler m'encourage, et je me dis que c'est le bon moment, peut-être le seul, où je pourrais cerner cet homme.
- Dites Ferdinand, en toute franchise, vous ne ressentez pas de culpabilité pour les choses que vous faîtes ?
Ses yeux se tournent vers moi et me regardent comme pour me jauger, son visage prend la forme d'une surprise feinte, il laisse se dérouler quelques secondes, comme pour réfléchir, où préparer sa réponse.
- Mon ami Kirion, avant de vous retrouver ici, vous n'aviez jamais cuisiné ?
- Certes
-Donc, quand on vous à assigné en assistant au cuisine, au début vous aviez du mal, certaines tâches vous dégoutait, et vous n'aimiez pas avoir de la sauce de poisson partout sur les mains, sur les poignets, vos habits sentaient la bouffe tout le temps et vous aviez du mal à vous y faire, n'est-ce pas ?
- C'est vrai
- Mais vous vous y êtes fait
- En effet
- Ben moi c'est pareil.
Au moment où il finie sa phrase, une grande clameur vient du camp, Ferdinand ne bouge pas d'un pouce, et sort une seconde clope. Je me lève et regarde le camp au loin, j’entends des cris d'agonie et de surprise, et le bruit d'une hache qui frappe à répétition sur du bois. Le drapeau rouge finit par tomber à la renverse, et un grand Drapeau Bleu est placé avec des cordages, je sent une odeur de brulée et de la fumée se dégage d'une des tentes.
"Cigarette ?"
Je me retourne, et je voit Ferdinand qui allume une clope à la bouche d'un nub en bleu, gratifié d'un chapeau de général.
Petite suite faite à la cool :x
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Il avait raison, depuis que je le fréquente, Jold rase les murs lorsqu'il me voit, et plus aucun soldat ne me fait de quolibet, cette situation me plaît à merveille, même si je supporte assez mal assez mal la présence constante de mon nouveau compagnon, chaque fois que je le regarde je pense aux actes qu'il commet tout le jour, je revoit les visages désespérés des hommes qu'il achève, et je revoit son visage impassible devant toute les horreurs qu'il commet.
Je passe mes journées avec lui, mais nous n’avons aucune relation quelconque, l'on ne dit jamais un mot, je n'ose pas lui faire la conversation, car je n'arrive à avoir aucune sympathie envers lui, il ne m'inspire que du dégoût, et lui ne semble pas gêné par ce silence omniprésent entre nous, souvent, il regarde dans le vide pendant des heures en mâchant un cigare, où alors il s'allonge sur le sol en suivant des yeux les nuages, et moi je reste assis à coté, à attendre que la fin de la journée vienne, au début j'étais gêné par cette situation, mais je m'y suis fait.
Mais ce matin son humeur semble différente, il à l'air d'avoir mal dormi, et au lieu de faire comme si je n'existait pas, il ne s'empêche de me lancer des regards, je crois qu'il veut lancer la conversation, je ne l'aiderait pas.
Après vingt bonne minute de gène, il finit par me tendre la clope qu'il tenait en bouche.
"Cigarette ?"
"Non merci je ne fume pas"
Il grommelle, mord sa clope.
"Tu à tort Kirion, le tabac est la nourriture de l'âme"
Je suis surpris, il à dit mon nom, c'est bien la première fois... Je ne répond rien, et le silence s'impose peu à peu entre nous deux. Mais sa manière de parler m'encourage, et je me dis que c'est le bon moment, peut-être le seul, où je pourrais cerner cet homme.
- Dites Ferdinand, en toute franchise, vous ne ressentez pas de culpabilité pour les choses que vous faîtes ?
Ses yeux se tournent vers moi et me regardent comme pour me jauger, son visage prend la forme d'une surprise feinte, il laisse se dérouler quelques secondes, comme pour réfléchir, où préparer sa réponse.
- Mon ami Kirion, avant de vous retrouver ici, vous n'aviez jamais cuisiné ?
- Certes
-Donc, quand on vous à assigné en assistant au cuisine, au début vous aviez du mal, certaines tâches vous dégoutait, et vous n'aimiez pas avoir de la sauce de poisson partout sur les mains, sur les poignets, vos habits sentaient la bouffe tout le temps et vous aviez du mal à vous y faire, n'est-ce pas ?
- C'est vrai
- Mais vous vous y êtes fait
- En effet
- Ben moi c'est pareil.
Au moment où il finie sa phrase, une grande clameur vient du camp, Ferdinand ne bouge pas d'un pouce, et sort une seconde clope. Je me lève et regarde le camp au loin, j’entends des cris d'agonie et de surprise, et le bruit d'une hache qui frappe à répétition sur du bois. Le drapeau rouge finit par tomber à la renverse, et un grand Drapeau Bleu est placé avec des cordages, je sent une odeur de brulée et de la fumée se dégage d'une des tentes.
"Cigarette ?"
Je me retourne, et je voit Ferdinand qui allume une clope à la bouche d'un nub en bleu, gratifié d'un chapeau de général.
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07 Sept 2017 à 17h41 | #14
Voilà, la guerre se déroule..
Se succèdent les stratégies, les embuscade, les retournements de situation, les actes héroïques, les grandes batailles, les trahisons.. J'envie ceux qui trouvent encore cela intéressant, moi je trouve ça sans fin, les seuls types heureux, ce doit être ceux qui se crèvent sous les projectiles.. Au moins, eux, n'ont pas eu le temps de voir l'ennui venir
J'aimerai qu'on me dise qu'il y a une raison supérieure à notre combat, qu'on va sauver quelque chose, décrocher le ciel par notre sueur et notre sang..
Mais il n'y a pas de raison, il y à juste le combat, ceux qui dirigent ont sans doute perdus le sens aussi
Aujourd'hui, je suis emprisonné derrière des barreaux, demain, on m'exécutera peut-être, où on m'enverra me battre, j'en sais rien, ça n'a plus trop de sens.
Le vague souvenir de ma vie passée m'obsède, je n'ai plus trop de repères, j’attends juste de voir la suite des évènements, comme un spectateur désintéressé.
On me prend, m'enchaîne aux poignets, il y en à d'autre comme moi
J'essaie de repérer dans la foule de nub le visage taciturne de Ferdinand..
Une trentaine de nubs rouges font la queue, surveillés par le regard menaçant des fusils et des arcs
Malgré tout, l'ambiance est à l'allégresse, les nubs bleus rigolent, et se saoule jovialement ça et là dans le camp.
Les nubs rouges sont pendus un à un, mais il n'y à pas assez de place, alors on exécute les derniers d'un coup de revolver dans la tempe
Que vienne mon tour, qu'on en finisse..
Mais, la cloche du repas résonne dans le camp, et toute la foule bleu se disperse dans un mouvement désorganisé, je me retrouve seul, par terre, avec pour compagnie le corps d'un nub rouge exécuté brièvement. Un soldat rouge, non loin, sanglote pitoyablement, et rampe dans l'herbe.
Je jette au ciel un œil interrogateur, il fait nuit.
Odeur de viande et d'ail..
Se succèdent les stratégies, les embuscade, les retournements de situation, les actes héroïques, les grandes batailles, les trahisons.. J'envie ceux qui trouvent encore cela intéressant, moi je trouve ça sans fin, les seuls types heureux, ce doit être ceux qui se crèvent sous les projectiles.. Au moins, eux, n'ont pas eu le temps de voir l'ennui venir
J'aimerai qu'on me dise qu'il y a une raison supérieure à notre combat, qu'on va sauver quelque chose, décrocher le ciel par notre sueur et notre sang..
Mais il n'y a pas de raison, il y à juste le combat, ceux qui dirigent ont sans doute perdus le sens aussi
Aujourd'hui, je suis emprisonné derrière des barreaux, demain, on m'exécutera peut-être, où on m'enverra me battre, j'en sais rien, ça n'a plus trop de sens.
Le vague souvenir de ma vie passée m'obsède, je n'ai plus trop de repères, j’attends juste de voir la suite des évènements, comme un spectateur désintéressé.
On me prend, m'enchaîne aux poignets, il y en à d'autre comme moi
J'essaie de repérer dans la foule de nub le visage taciturne de Ferdinand..
Une trentaine de nubs rouges font la queue, surveillés par le regard menaçant des fusils et des arcs
Malgré tout, l'ambiance est à l'allégresse, les nubs bleus rigolent, et se saoule jovialement ça et là dans le camp.
Les nubs rouges sont pendus un à un, mais il n'y à pas assez de place, alors on exécute les derniers d'un coup de revolver dans la tempe
Que vienne mon tour, qu'on en finisse..
Mais, la cloche du repas résonne dans le camp, et toute la foule bleu se disperse dans un mouvement désorganisé, je me retrouve seul, par terre, avec pour compagnie le corps d'un nub rouge exécuté brièvement. Un soldat rouge, non loin, sanglote pitoyablement, et rampe dans l'herbe.
Je jette au ciel un œil interrogateur, il fait nuit.
Odeur de viande et d'ail..
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08 Sept 2017 à 15h45 | #15
Ma chemise est noire de mélasse et de boue, personne ne peut y voir une once de rouge
Finalement, on m'a assigné en tant que serveur, mais je garde constamment des chaînes aux pieds qui m'obligent à marcher avec de petits pas, je trébuche souvent, parfois on m'y aide.
Je sert aussi d'assistant aux mineurs, je dois vérifier que les tourelles restent propre, je dois réapprovisionner tout les jours les caisses de munitions.
La nuit, je dors dans l'écurie, enchaîné à un pieux.
..
Je n'ai toujours pas revu Ferdinand, nul part dans le camp, ni à l'auberge, il aurait honte ?
Je ne sais pas comment avance la guerre, qui à l'avantage ? L'on ne me dit rien, peut-être que les rouges ont gagnés, et vont me libérer.. Sans doute qu'ils ne me libérerait même pas si c'était le cas.
..
J'ai vu quelque chose de très étrange aujourd'hui, c'est incompréhensible.. Dans l'auberge, j'ai vu un soldat bleu qui discutait joyeusement avec d'autre soldats, son visage était...
C'était exactement le visage d'un soldat rouge que j'ai vu mourir d'une balle dans le crâne..
Je deviens fou ?
Je suis retourné là où on l'a enterré, sa tombe était toujours là, parmi les nombreux monticules de terre qui constituent le cimetière
Je ne comprend pas.. il y a quelque chose d'inconcevable.. où bien je perd peu à peu mon esprit..
Je dois essayer de comprendre, demain, je lui parlerais.
Finalement, on m'a assigné en tant que serveur, mais je garde constamment des chaînes aux pieds qui m'obligent à marcher avec de petits pas, je trébuche souvent, parfois on m'y aide.
Je sert aussi d'assistant aux mineurs, je dois vérifier que les tourelles restent propre, je dois réapprovisionner tout les jours les caisses de munitions.
La nuit, je dors dans l'écurie, enchaîné à un pieux.
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Je n'ai toujours pas revu Ferdinand, nul part dans le camp, ni à l'auberge, il aurait honte ?
Je ne sais pas comment avance la guerre, qui à l'avantage ? L'on ne me dit rien, peut-être que les rouges ont gagnés, et vont me libérer.. Sans doute qu'ils ne me libérerait même pas si c'était le cas.
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J'ai vu quelque chose de très étrange aujourd'hui, c'est incompréhensible.. Dans l'auberge, j'ai vu un soldat bleu qui discutait joyeusement avec d'autre soldats, son visage était...
C'était exactement le visage d'un soldat rouge que j'ai vu mourir d'une balle dans le crâne..
Je deviens fou ?
Je suis retourné là où on l'a enterré, sa tombe était toujours là, parmi les nombreux monticules de terre qui constituent le cimetière
Je ne comprend pas.. il y a quelque chose d'inconcevable.. où bien je perd peu à peu mon esprit..
Je dois essayer de comprendre, demain, je lui parlerais.
1 nub approuve ce message
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